Histoire des jardins ouvriers de Sélestat
1990-1995
Réfection des clôtures au Giessen
Lors de l’Assemblée Générale de 1989 est présenté un projet de rénovation en deux phases, des clôtures du Giessen. Au cours de cette même année, est réalisé un réalignement des clôtures nord et sud, qui s’étaient déplacées au fil des ans. ce réalignement est intégralement financée par l’association (7000F soit 1580€ de 2013).
Le comblement du fossé devant les 20 jardins, un temps envisagé par la Ville, est remis en cause par les inondations du 15 février 1990. En 1991 la Ville procède à la réfection du chemin distribuant les jardins du Giessen qui devient carrossable.
La clôture nord, correspondant à la seconde phase des travaux sera achevée au printemps 1993 avec la pose des portillons (voir les photos). Grillage, portillon et ferronnerie sont à la charge financière des jardiniers.
Printemps 1991, enfin un local pour accueillir les jardiniers
Depuis de nombreuses années la nécessité de disposer d’un local de réunion se fait sentir. Les réunions du Conseil d’administration se tiennent dans des restaurants de la ville et celles des équipes de bénévoles ont lieu à la belle saison dans le jardin de l’un ou l’autre des membres.
En septembre 1989 Claude GEORGE, alors Président lance le projet d’un « Club house » implanté sur l’actuelle parcelle n°43 au Galgenfeld. Salle de réunion du Conseil, bureau administratif, dépôt destiné à stocker engrais, terreau, tourbe, etc. avant reconditionnement pour cession aux jardiniers, réserve pour les boissons et sanitaires sont prévus. La Ville étant favorable au projet, une demande de permis de construire est déposée. Le 26 février 1991, la Direction Départementale de l’Action sanitaire et Sociale de Strasbourg met son véto au projet au motif que cette construction est située trop près de la zone de captage des eaux de Sélestat.
La Ville de Sélestat trouve une solution de remplacement en mettant à disposition de l’association, à la mi avril 1991, la maison du gardien de la station de pompage des eaux, près du site du Galgenfeld. Le Conseil d’Administration s’y réunira pour la première fois le 28 juin 1991 et le téléphone sera installé le 5 juillet 1993.
Depuis l’été 1991, cette bâtisse sert de lieu d’accueil des membres et des demandeurs de jardin, de lieu de réunion des différentes instances de l’AJOS et de dépôt.
En septembre 1998, le Conseil d’Administration décide d’en faire le siège social de l’association.
1990 et 1992, des compteurs d’eau dans chaque jardin
Depuis que l’eau est distribuée dans chaque jardin du Galgenfeld (1948) et de la Ruchersmatt (1974), la consommation d’eau est partagée sur chaque site en parts égales au prorata du nombre de jardins ce qui n’est pas de nature à encourager un usage parcimonieux. Qu’il soit fait usage d’une manière soutenu, voire abusive, qu’il soit fait usage d’une manière réfléchie et modérée de l’eau, la charge est égale pour tous les jardiniers ce qui attise un sentiment d’injustice d’un coté, de profit abusif de l’autre.
Cette situation perdure depuis de nombreuses années. Déjà le 8 novembre 1975, les membres de l’association étaient réunis au restaurant « Au lion d’or » pour évoquer ce problème. Le prix de l’eau est déjà à l’époque considéré comme excessif. La facture pour la consommation de 1986 s’élève ainsi à 140F (34€ de 2012) pour un terrain au Galgenfeld alors que les taxes pour la lutte contre la pollution n’existent pas encore.
Le 31 mars 1990, 87 jardins du Galgenfeld (jardins 1 à 98 sauf les jardins 81 à 90 et le jardin 42 inexistant) sont équipés de compteurs individuels pour un coût total de 16386F soit 3580€ de 2012. Chaque jardinier doit s’acquitter de sa quote part à savoir 190F. Cette somme (29€ de 2013) sera rebaptisée « caution compteur d’eau ».
L’effet sur la consommation est immédiat, la consommation des jardins du Galgenfeld passe de 7895 m3 en 1989 à… 4074 m3 en 1990 alors qu’à la Ruchersmatt où les compteurs ne sont pas encore installés, elle croît de 4%. A titre de comparaison, la consommation en 2003, année de sécheresse était pour ces mêmes réseaux de 3538 m3.
Les jardins 81 à 90 ne seront équipés de compteurs individuels que le 1er juillet 1990 après que des consommations excessives soient mesurées au 1er semestre de cette même année.
En mars 1992, ce sont les 29 jardins du site de la Ruchertsmatt qui seront équipés de compteurs d’eau.
Un nouveau parking à la Ruchertsmatt
Durant l’hiver 1992-1993, l’apport de 48 tonnes de remblai permet de réaliser le parking situé près des jardins 16 et 17.
Exposition « Sélest’ Nature » du 8 au 11 octobre 1994
A l’initiative de l’association des arboriculteurs de Sélestat, une exposition regroupant toutes les associations en lien avec la nature est organisée à la salle Ste Barbe du 8 au 11 octobre 1994. L’AJOS participe à cette manifestation en y exposant fruits et légumes mis en situation autour d’un abri de jardin.
En 1995, soit 70 ans près sa création l’association regroupe 222 membres pour 152 jardins.
Le souhait de rendre nos sites de jardins plus agréables à l’œil conduit tout naturellement l’équipe dirigeante à envisager un plan de rénovation des abris. C’est la fin programmée des abris faits de bric et de broc et un nouveau défi financier pour la fin des années 90.
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